Jean-Pierre Crouzet estime que le Premier ministre a raison de proposer une remise à plat de la fiscalité mais il doit fixer les échéances. Les entreprises de proximité, les travailleurs indépendants notamment, ne peuvent plus supporter les prélèvements fiscaux et sociaux qui ne cessent d’augmenter (+ 1,1 milliard d’euros de charges sociales en 2013, + 1,2 milliards en 2014).
L’UPA appelle à une réforme du mode de financement de la protection sociale destinée à réduire enfin le coût du travail. La première mesure simple consiste à enlever de la charge des entreprises la cotisation d’allocations familiales, soit 5,4% de la masse salariale. En effet, il est plus juste de faire peser sur l’impôt plutôt que sur l’activité économique, la charge financière de la politique familiale.
Néanmoins, sachant que la décision ne pourra intervenir avant 2015, le président de l’UPA a demandé hier au Premier ministre, au nom de tous les « sacrifiés » (voir pétition www.sauvonslaproximite.com), de mettre en œuvre immédiatement au moins deux mesures.