15,1 milliards d'euros ont été investis en France en 2013 - dont 11,1 milliards en Ile-de-France, 74% -, soit une baisse de 1% sur un an et une légère baisse de 3% par rapport à la moyenne des 10 dernières années, affirme l'étude. Les investisseurs français ont représenté 65% des volumes investis l'an dernier. Et 36 opérations supérieures à 100 millions d'euros (dont 20 réalisées par des investisseurs français) ont totalisé 7,3 milliards d'euros, soit 48% du total investi dans l'Hexagone.
Les investisseurs étrangers ont reculé, pour représenter 35% des volumes l'an dernier, contre 43% en 2012, en particulier en raison d'une forte diminution des investissements en provenance du Moyen-Orient et du Qatar. Le marché a bénéficié d'une offre plus variée, alimentée par des cessions d'acteurs soucieux de recentrer leur portefeuille ou contraints de dégager des liquidités, suscitant l'intérêt d'un nombre croissant d'investisseurs, analyse Cushman and Wakefield.
Les commerces (4 milliards, +11% sur un an) et les locaux industriels (1,5 md EUR, +15%) ont été "dynamiques". En ce qui concerne le marché de l'immobilier d'entreprise (9,7 mds EUR, stable), s'il a souffert de la dégradation du marché locatif, 2013 a confirmé sa "solidité". Et sur ce segment, "si les incertitudes fiscales et la détérioration des marchés locatifs pourraient peser sur l'activité, les volumes investis en 2014 devraient être nettement supérieurs à ceux de 2013", prédit le cabinet.
De "grandes ou très grandes" transactions immobilières en cours témoignent du vif appétit d'investisseurs institutionnels long terme (fonds souverains, assureurs) pour les actifs de plus grande qualité sur le marché immobilier de bureaux, mais le marché reste attractif pour des profils variés d'investisseurs, selon l'étude.