Ils y voient y "une impulsion à confirmer", mais ils s'inquiètent toutefois de la création d'un nouveau label environnemental. Mardi, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a annoncé une première série de décisions, issues de la concertation "Objectif 500.000", qui vise à trouver les moyens de construire un demi-million de logements par an - contre 332.000 en 2013 - notamment en réduisant de 10% les coûts de construction, un objectif fixé par le président, François Hollande.
Dans un communiqué commun, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), la Fédération française du bâtiment (FFB), l'Union des maisons françaises (UMF), l'Union sociale pour l'habitat (USH) et la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) "accueillent positivement" ces annonces.
Selon ces organisations, "les pouvoirs publics reconnaissent par là que l'excès de production normative et règlementaire constitue un +frein qui entrave la construction+".Elles saluent également la volonté du ministère de mieux les associer à la gouvernance d'un Conseil supérieur de la construction et à celle de l'Afnor, ce qu'elles qualifient de "réelle avancée".
Capeb, FFB, UMF, USH et FPI seront toutefois "particulièrement attentifs à la mise en place concrète de cette nouvelle gouvernance, qui devra intégrer systématiquement l'impact économique des normes et règlementations envisagées". Ces organisations "prennent acte avec satisfaction de l'annonce d'un premier train de 50 mesures de simplification" mais attendent "d'en connaître les contours, le calendrier de mise en oeuvre".
Toutefois elles rappellent "l'importance de mettre rapidement en place les autres mesures préconisées par le groupe de travail et attendues par les professionnels" car, "en l'état, l'objectif affiché" de baisser de 10% les coûts de construction "ne sera pas atteint".
Mais la Capeb, la FFB, l'UMF, l'USH et la FPI s'inquiètent du lancement annoncé d'un "nouveau label environnemental très exigeant", car son "champ très large laisse augurer une grande complexité". Ce dernier doit rester "totalement volontaire" et ne pas "générer de surcoûts", avertissent-elles. Certaines de ces mesures doivent entrer en vigueur "avant l'été" et d'autres annonces suivront dans les semaines à venir, selon le ministère.
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Malgré mon appartenance à une des organisations citées ci-dessus je tiens à dire qu'il ne faut pas augmenter le nombre des constructions mais à en améliorer la qualité de finition. Stoppons le grand n'importe quoi avec n'importe qui. Le bâtiment et les travaux publics ont besoin de travailleurs qualifiés et plus de cinquième roue de carrosse. Il faut revenir aux fondamentaux.