"Ne soyons pas dupes, il s'agit d'une opération qui consiste à attaquer une des véritables lois de gauche de ce mandat", a affirmé Mme Duflot, désormais députée, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France samedi.
Pour l'ex-ministre du Logement, "c'est un nouveau recul. L'encadrement des loyers, ce n'est pas seulement l'affaire de Cécile Duflot, c'est une promesse du candidat à la présidentielle François Hollande", insiste la dirigeante d'Europe Ecologie-Les Verts.
Selon elle, "abroger la loi Alur reviendrait à trahir des engagements de campagne sans aucun effet positif sur la constuction". "Il faut une loi sur le logement, elle existe, mais si nous avons une loi sur le logement qui ne permet pas le redémarrage du logement, cela veut dire qu'il faut apporter un certain nombre de modifications", a déclaré Manuel Valls.
"J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'il y aura une cinquantaine de mesures de simplification pour le logement. Nous construisons moins de logement chaque année. Il y a beaucoup d'entraves à la construction de logements, à l'accès au logement. Donc, il faut faut mettre en oeuvre tout ce qui va dans le bon sens et corriger tout ce qui doit l'être", a jouté Manuels Valls après la réaction de Cécile Duflot.
"Il faut être pragmatique, il faut regarder la réalité en face et faire en sorte surtout que l'on construise des logements. Nous ferons avec Silvia Pinel dans les prochains jours des propositions", a-t-il ajouté.
"Il faut une loi sur le logement, elle existe, mais si nous avons une loi sur le logement qui ne permet pas le redémarrage du logement, cela veut veut dire qu'il faut apporter un certain nombre de modifications", avait estimé le Premier ministre lors des Assises des petites villes de France (APVF) à Annonay (Ardèche).
La loi sur l'Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) a été votée au Parlement en février mais ses décrets d'application ne sont pas encore parus. En ligne de mire, selon les observateurs, les deux mesures-phare : l'encadrement des loyers et la Garantie universelle des loyers (GUL).
Des logements pour qui ? Dans notre région, la moitié des appartements sont des résidences secondaires qui sont fermées une bonne partie de l’année. Lorsque vous cherchez à vous loger en tant qu'actif, c'est le parcours du combattant. De plus en plus cher (500 € pour 25m²) et on nous demande de gagner 3 fois le montant du loyer soit 1500€ net. Autrement dit, si vous percevez 1250€... pas de logement et pas droit à l'allocation logement !!! Alors que fait le ministre du logement en dehors de mettre d'avantage de "bâtons dans les roues de ceux qui essaient de se maintenir à la surface ?
argent
Que Manuel Valls soit plus pragmatique, on ne peut que se réjouir. En effet, la situation économique est suffisamment détériorée pour ne pas en rajouter. Déjà que les ventes dans le neuf ne sont pas spectaculaires. Si le gouvernement réagit enfin, il est également temps que certains maires respectent les règles de l'urbanisme et ne prennent pas des décisions iniques pour refuser un permis de construire parfaitement valable.