Le GIP créé il y a près de 25 ans, regroupe 49 membres, dont 45 industriels de la construction, deux énergéticiens et deux bureaux de contrôle. Il revendique une large représentativité en couvrant l’ensemble des lots d’une construction (enveloppe- gros œuvre, aménagements, équipements techniques, chauffage ventilation, énergie et contrôle).
« Nous ne représentons aucune filière en particulier et proposons notre expertise globale afin d’améliorer la qualité de la construction et les pratiques sur chantiers » explique Gilles Attal, président du GIP. Ses interlocuteurs demeurent les maîtres d’ouvrage privés ou publics, les économistes, les bureaux et les architectes.
Le GIP milite en faveur d’une réflexion dès la conception des constructions. « Les grosses économies se font lors de la conception d’un bâtiment » reprend Gilles Attal. Dès mars 2012, cette réflexion a été entérinée par les adhérents du GIP et ses partenaires de l’Union sociale de l’habitat et de la Fédération des promoteurs immobiliers.
Une série de rencontres en tête à tête ont été organisées par la suite avec 25 promoteurs et deux bailleurs sociaux. Elles ont donné lieu à la création de deux groupes de travail, l’un sur l’enveloppe du Bâtiment et l’autre sur les usages du logement (usages pour tous, PMR y compris).
Le premier groupe travaille ainsi sur la problématique du balcon, solidarisé ou désolidarisé en lien avec les thèmes de la thermique, l’étanchéité à l’eau, l’acoustique, l’accessibilité, etc…
Quant au groupe Usage, il va réaliser, avec l’aide de spécialistes (ergothérapeutes), un support de réflexion sur deux thèmes : la salle de bains et le hall d’entrée. Enfin, un 3e groupe de travail, relatif au secteur du tertiaire et créé en 2013, traitera la Santé, le bien-être et la qualité de l’air intérieur dans les bureaux.
« En ce qui concerne la méthode de travail, le groupe doit identifier la question technique qui pose problème » ajoute Gilles Attal. Le groupe devra ainsi répondre à la question suivante : « comment anticiper les désordres liés aux interfaces techniques ? ». Une présentation des travaux sera réalisée en 2014 à Paris, et en 2015 sur les 9 autres régions du GIP.
Les groupes de travail comprennent chacun un référent qui coordonnera les travaux. La compilation de ces savoir-faire, validée par un bureau d’études expert, alimentera plusieurs guides techniques de bonnes pratiques.
« La maîtrise d’œuvre pourra s’en inspirer pour rédiger par exemple des carnets de détails » reprend Gilles Attal. « Mais attention, nous ne substituons pas au CSTB ni à l’Afnor, prévient le président du groupement qui ajoute : « Nous souhaitons seulement améliorer les pratiques sur chantiers à l’aide de notre expertise ».
Le premier guide consacré aux balcons devrait ainsi voir le jour à la fin de l’année. Il existera également en support numérique et pourra être consulté sur le nouveau site internet du GIP.