Dans le cadre de leur agenda social pour 2014, les Fédérations d’employeurs (Fédération Nationale des Travaux Publics et Fédération SCOP BTP) et les organisations syndicales de salariés (CFTC, CFDT, CFE-CGC, FO) des Travaux Publics avaient, dès le mois de mai, déterminé la méthode et le calendrier des discussions sur « le Pacte social pour les Travaux publics » pour assurer la contribution du secteur au Pacte de responsabilité.
Malgré l’absence de réponse du Gouvernement à la concertation tripartite proposée par les partenaires sociaux, les discussions se sont poursuivies sans représentant de l’Etat et ont abouti à un relevé de conclusions sur le Pacte social ouvert à signature.
Après un état des lieux partagé de la situation économique particulièrement alarmante du secteur des TP et l’examen des différents scénarii possibles à échéance 2017, la profession s’est engagée à éviter la suppression de 13 000 emplois.
Le relevé de conclusions prévoyait deux grands engagements complémentaires pour maintenir prioritairement les salariés dans l’emploi par la mise en œuvre d’outils concrets et pour intégrer, former et accompagner les jeunes en affichant notamment l’objectif d’augmenter les effectifs d’apprentis de 2% sur la durée du Pacte.
Au-delà de l’absence de signature du Pacte social pour les TP par les organisations syndicales, la profession des TP déplore, dans un contexte où plus de 60 000 emplois sont menacés, le manque d’engagement et de mesures concrètes du Gouvernement pour financer des infrastructures cruciales pour la compétitivité et l’attractivité de la France.