L'avis, qui date du 28 février, "est relatif à la dépose, au transport et au stockage des dispositifs mis en place dans le cadre du projet écotaxe", notamment les "structures porteuses de type portique". L'appel d'offres expire le 30 avril, à midi.
Le marché, d'une durée de 24 mois, porte aussi sur les 718.000 "équipements embarqués à placer dans les véhicules", les "équipements actifs des portiques", les "armoires des contrôles automatiques", les balises, les panneaux de signalisation et le centre informatique.
L'avis mentionne aussi des "travaux de remise en état" des sites, le stockage, et la "destruction de certains équipements ou pièces".Selon Europe 1, qui cite "une source bien informée", "le démontage pourrait coûter jusqu'à 10.000 euros" soit, si le gouvernement décide de démonter tous les portiques, un total de 1,6 million d'euros, sans compter les travaux de remise en état.
Après la signature en décembre 2014 d'un accord sur le dédommagement du consortium franco-italien Ecomouv' (qui avait été chargé de collecter l'écotaxe), prévoyant un versement total par l'Etat d'environ 800 millions d'euros, le gouvernement avait indiqué étudier la possibilité de réaffecter le matériel installé sur le réseau routier français.
Le gouvernement avait discuté avec la gendarmerie mais la ministre de l'Écologie Ségolène Royal avait exclu que les portiques puissent devenir des radars. La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait évoqué une possible utilisation des quatre portiques écotaxe installés sur le périphérique parisien dans le cadre de son plan anti-diesel à l'horizon 2020.
Certaines régions frontalières qui connaissent un important trafic de poids lourds étrangers, comme l'Alsace-Lorraine, ont émis le souhait de pouvoir expérimenter le principe de l'écotaxe. La taxe sur les poids lourds était l'une des mesures phares du Grenelle de l'Environnement.
Après plusieurs reports, une suspension et une renaissance sous un nouveau périmètre, elle a été finalement abandonnée au profit d'un péage de transit en octobre dernier par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal en raison notamment d'une forte opposition des transporteurs routiers.
Les bonnets rouges peuvent le faire pour moins cher.
Quelque co***rie de ne pas avoir mis en place l'écotaxe, il fallait la supprimer pour les 11 tonnes car c'est du trafic local mais taxer au-delà. Il y a beaucoup trop de trafics longue distance sur les routes secondaires parce que les camionneurs ne veulent pas payer le péage. Au minimum, il fallait laisser les portiques pour mettre des radars fixes et faire de la vidéosurveillance. Mais même ça, ils n'en ont même pas été capable...
- -
L'écotaxe défavorisait des régions sans autoroutes. Ce n'est pas pour rien que les Bretons n'en ont pas voulu. Est-on d'accord pour payer nos produits plus chers pour satisfaire des écolo bobos déconnectés de la réalité des entreprises ? Non !