"Cette année, trois éléments au moins vont brider le redressement du marché immobilier: un taux de chômage qui va continuer à s’accroître, l’arrêt probable de la baisse des taux de crédit habitat, des prix qui restent encore assez nettement surévalués (de l’ordre de 10 à 15%)", écrit Olivier Eluère, l’auteur de cette note trimestrielle publiée dans Eco Immobilier.
Pour le Crédit Agricole, "une franche reprise est donc peu probable cette année" car "les acheteurs potentiels les plus sensibles au problème du chômage ou à la solvabilité la plus dégradée vont rester en dehors du marché".
Un léger repli dans l'ancien probable
"Les volumes de transactions pourraient se redresser peu à peu dans l’ancien, mais de façon lente et hésitante. Dans le neuf, les volumes de ventes seront de plus affectés par l’insuffisance de l’offre et pourraient baisser un peu", souligne l’étude. Concernant les prix, Olivier Eluère estime que "la fragilité de la demande et le risque de remontée des taux de crédit pourraient conduire à un léger repli dans l’ancien" mais qu’ils "resteraient stables dans le neuf".
source : batirama.com