Le gouvernement avait un délai de 18 mois après la clôture de l'enquête publique, soit jusqu'au 8 juin, pour se prononcer. La commission d'enquête publique avait quant à elle rendu un avis négatif à ce projet, mais ce dernier n'est que consultatif.
M. Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports a estimé que "le gouvernement est légitime pour prendre cette décision" après l'avis positif du Conseil d'État rendu le 25 mai. "C'est un dossier que je soutiens depuis toujours", a indiqué M. Vidalies.
"Il est important pour le Sud-Ouest, pour la France et pour l'Europe. Le Sud-Ouest ne peut pas rester à l'écart de la grande vitesse. Toulouse, qui est la quatrième métropole française, doit être reliée par la LGV. Il est enfin d'intérêt européen d'avancer vers l'Espagne. L'arrivée à Dax ne sera qu'une première étape".
Ce projet doit notamment mettre Toulouse à un peu plus de 3 heures de Paris, contre au moins 5h20 aujourd'hui. M. Vidalies a reconnu qu'il ne "sera pas simple" de boucler le financement de ces lignes, estimé à 9 milliards d'euros.
Il réunira "d'ici à la fin du mois de juillet" les présidents des principales collectivités "pour lancer officiellement cette mission et pour qu'on étudie ensemble les conditions de financement". Les prévisions actuelles font état de l'année 2024 pour l'arrivée de la LGV à Toulouse et de 2027 pour Dax.