"Le préfet de la Vendée a, d'une part, déclaré ce projet d'utilité publique et, d'autre part, autorisé le projet au titre (...) du code de l'environnement par arrêtés du 16 juillet", a indiqué la préfecture. Une demande d'utilisation du domaine public maritime et une demande de création de port ont également été validées et "seront signées avant la fin de la semaine", a-t-elle ajouté, soulignant que les procédures d'instruction du dossier étaient arrivées "à leur terme".
Le projet de port de plaisance est porté depuis 2015 par la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui prévoit de l'implanter dans la station balnéaire de Brétignolles-sur-mer. Il avait été soumis à une enquête publique en 2018. Estimé à environ 30 millions d'euros, cet équipement bénéficierait d'une exploitation mutualisée avec celle des ports de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
"Le port de Brétignolles viendra compléter le maillage des ports de plaisance vendéens en reliant les ports du nord et du sud du département. Sa capacité d'environ 1.000 anneaux apportera une réponse au déficit en places de port constaté en Vendée", indique la Ville de Brétignolles-sur-mer sur son site internet, entrevoyant la création d'une centaine d'emplois.
La commune avait d'abord tenté de porter seule le projet, mais avait échoué à recueillir les avis favorables nécessaires. Le futur port de plaisance est dans le collimateur de plusieurs associations environnementales, qui dénoncent le choix du site, à savoir des terres agricoles sur le secteur dit de "la Normandelière".
L'association La Vigie avait déposé en juin un recours, non suspensif, contre le plan local d'urbanisme, se disant prête à mener "une lourde bataille juridique". Ce projet de port artificiel va, selon elle, "contre les règles et la loi littoral et contre les directives de protection de la nature et de l'environnement".