Ce plan, réclamé avec insistance par les élus de banlieue, consistera à "concentrer l'argent sur les quartiers les plus prioritaires, ceux que nous n'avons pas encore refaits", a dit le chef de l'Etat sur RMC/BFM-TV. Lancé par Jean-Louis Borloo, alors ministre de Jacques Chirac, le PNRU 1 couvre la période 2004-2013.
Avec un montant global de plus de 40 milliards d'euros, dont 12 milliards de subventions, il constitue un pivot de la politique du gouvernement pour la période dans plus de 460 quartiers comme celui de la Plaine de Lys à Dammarie-les-Lys en Seine-et-Marne (photo). L'annonce par M. Sarkozy de ce second acte de la politique de la ville était suspendue à la recherche de financements en ces temps de crise.
Le gouvernement "s'emploie à trouver les financements pour mener à bien le PNRU2", a assuré fin février le ministre de la Ville Maurice Leroy après avoir été attaqué par l'Association des maires de grandes villes (AMGVF).
Critiqué par l'opposition et les associations pour avoir renoncé à son "plan Marshall" pour les quartiers, promis lors de la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a défendu avec vigueur le bilan de son action en faveur des banlieues. "S'il y a bien un pays qui a pris en mains la question des banlieues, c'est la France", a-t-il lancé.
M. Sarkozy a évoqué également un "plan d'investissement d'une ampleur jamais vue", de 12 mds d'euros, pour désenclaver les quartiers défavorisés par les transports en commun, ainsi que les "internats d'excellence" qui concernent 20.000 jeunes de banlieue.
Source : batirama.com / AFP