Des traces de moisissures sont apparues sur une cloison séparative entre une chambre et une salle d’eau. Après dépose du receveur de douche, des traces de mérule ont été constatées sur 3 tasseaux en bois situés dans l’épaisseur de la chape, sous la cloison séparative et servant de calage à cette cloison.
L’armature de la cloison coulissante apparaît être également fortement rouillée dans sa partie inférieure qui était en contact avec le receveur aujourd’hui déposé.
Le désordre est du à la présence d'une fissure sur la paillasse d’accès au receveur et à l'absence de joint en périphérie du receveur, à la jonction avec la cloison et la paillasse.
L’une et l’autre favorisent des infiltrations d’eau sous le receveur de douche. L’attaque parasitaire (présence de mérule- pourriture cubique) s'explique par la présence de tasseaux bois de calage, vraisemblablement porteurs de spores à l’état latent, qui sont réactivés par la présence d’eau en milieu confiné et à l’abri de la lumière.
Fort heureusement, le plancher de l’étage est en poutrelles-hourdis ce qui a permis de circonscrire l’attaque parasitaire dans le périmètre de la salle d’eau.
La présence d'un joint d'étanchéité entre la faïence murale et le bac à douche, ainsi qu’entre la paillasse carrelée et le receveur, est indispensable. Il faut respecter la NF P 40-20I (DTU 60.I) Plomberie sanitaire et le NF DTU 52.2 Pose collée de revêtements céramiques et assimilés – pierres naturelles, partie 1 : CCT types pour les murs intérieurs.
Des documents tels que, par exemple, les avis techniques des divers procédés de SPEC (système de protection à l’eau sous carrelage), la fiche pathologie n° 31 de la Fondation Excellence/SMABTP ou les Règles FICS diffusées par l’Association Française des Industries de Céramique Sanitaire rappellent sans aucune ambiguïté la nécessité pour les carreleurs de prévoir un joint entre faïence et receveur de douche.
Source : batirama / Bertrand De Hédouville, Fondation d’Excellence SMA
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bonjour Pour que tous les acquéreurs de biens immobiliers soient égaux face aux pathologies du bois dans les constructions, mérules 5 espèces, antrodia 5 espèces, coniophores 3 espèces, donkioporia, phelinium, treschispora......en tout 20 espèces de champignons dans l'habitat et une quinzaine d'insectes à larves xylophages sur toute la France. Mais il n'y a que les termites qui soient réglementairement recherchés. A minima il faut que les vendeurs de biens immobiliers, notaires, agents immobiliers , marchands de biens, avocat fassent leur devoir d'information par écrit quant à la possibilité de faire réaliser un constat de l'état parasitaire suivant la norme NF P 03-200, C'est une garantie, l'expert est assuré ceci éviterait nombre de litiges et déconvenues financières incongrues après vente, devant être plaidés devant les tribunaux ces problématiques durent entre 5 et 10 ans sans certitude pour l'acquéreur d'avoir gain de cause. la mise en place serait simple et pourrait être inclue dans le dispositif mérule dans les articles- R 133-du CCH.