LCA Construction Bois a réalisé sa première maison individuelle dont la structure (murs et planchers) est entièrement en bois massif lamellé-croisé (CLT) à Saint-Hilaire-de-Riez (85). Ce projet marque une nouvelle étape pour l’entreprise spécialisée dans le gros œuvre bois et l’enveloppe extérieure, en mettant en œuvre une technique de construction spécifique avec du CLT Hexapli fourni par Piveteau Bois.
La maison individuelle est construite avec du CLT Hexapli fourni par Piveteau Bois. © Julien Gazeau / LCA Construction Bois
LCA Construction Bois est une entreprise spécialisée dans le gros œuvre bois et l’enveloppe extérieure du bâti pour les secteurs publics et privés. Filiale du groupe familial Bonnin Charbonneau, elle bénéficie d’un savoir-faire de 52 ans et déploie son expertise en :
– charpente,
– bardage,
– menuiseries extérieures,
– et, enfin, rénovation énergétique.
Implantée dans le Grand Ouest et en Île-de-France, LCA opère à travers son siège et une agence travaux en région parisienne, accompagnant ses clients sur des projets pour les secteurs publics et privés. L’entreprise compte 123 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 21,6 millions d’euros en 2024.
Démarré en décembre 2024 et achevé en janvier 2025, le lot confié à LCA Construction Bois comprenait la pose de 340 m2 de murs et planchers en CLT Hexapli, ainsi que la charpente traditionnelle et les menuiseries extérieures mixtes bois-aluminium. © Julien Gazeau / LCA Construction Bois
Démarré en décembre 2024 et achevé en janvier 2025, le lot confié à LCA Construction Bois comprenait la pose de 340 m2 de murs et planchers en CLT Hexapli, ainsi que la charpente traditionnelle et les menuiseries extérieures mixtes bois-aluminium.
Le CLT (pour Cross Laminated Timber), le bois massif lamellé-croisé, donc, est un procédé constructif reconnu pour ses propriétés mécaniques et structurelles. Il permet d’optimiser le temps de montage tout en répondant aux exigences réglementaires en matière de performances thermiques et acoustiques.
La technique du panneau multiplis emprunte aux techniques du lamellé collé et du contreplaqué : de la première, elle tire le principe du collage de lamelles en bois massif, et de la seconde le principe du croisement des couches. Le bois lamellé croisé se présente donc sous la forme d'un panneau multi-couche constitué de lamelles ou de lames de bois collées entre elles : chaque couche contient des lamelles disposées dans un seul sens ; les couches sont croisées à 90 degrés et collées entre elles. Cela permet d'augmenter la rigidité et la stabilité des panneaux dans toutes les directions (le croisement des couches évite également la propagation des fissures). De fait, la principale différence entre le bois lamellé croisé et le bois lamellé collé est le sens des lamelles : alors que dans le bois lamellé collé, toutes les lamelles de toutes les couches sont parallèles, dans le bois lamellé croisé, les lamelles des couches adjacentes sont transversales.
La technique du CLT a été mise au point en France en 1947 par l'ingénieur Pierre Gauthier et commercialisé par la société Rousseau dès l'année suivante, principalement pour une utilisation agricole (réalisation de silos) puis en support de couverture. Il faudra attendre les années 2000 pour voir une fabrication industrielle, d’abord chez des fabricants autrichiens et allemands, ensuite en France, afin de répondre au développement important de ce marché.
Avec des performances structurales similaires à celles du béton, le CLT permet de réaliser des murs et voiles travaillant intérieurs et extérieurs, tout en assurant le contreventement du bâtiment. Il s’utilise également en plancher, tout autant qu'il peut être support de toiture, et ce tout en offrant une grande liberté architecturale.
Il autorise de grands porte-à-faux, difficilement réalisables avec d’autres composants, ainsi que la mise en œuvre de trémies et de noyaux de circulation. Les panneaux permettent d’imaginer des structures dont la stabilité est assurée par l’assemblage des panneaux dans des angles différents, par exemple des coques ou des structures en origami.
La structure en origami, c'est le cas de cette chapelle en bois, à l'origine en bois, dressée dans le parc de la communauté des Diaconesses de Saint-Loup. © Communauté des Diaconesses de Saint-Loup
Le CLT se prête aussi à la réalisation de gradins, tout autant qu'il est adapté à la construction d’immeubles de grande hauteur, comme la résidence "Sensations" de Bouygues Immobilier, réalisée à Strasbourg par Eiffage Construction et son sous-traitant Altibois, qui culmine à 38 mètres et associe poteaux poutres en bois lamellé et murs et planchers en CLT.
La réussite de cette construction LCA Construction Bois repose sur la mobilisation des différentes expertises de LCA Construction Bois tout au long du projet, dont :
– Une équipe de levage et montage, chargée de l’assemblage et de la pose des murs et planchers en CLT, assurant la mise en place rapide et précise des éléments préfabriqués ;
– Les charpentiers, en charge de la pose de 6 m3 de charpente traditionnelle, garantissant la solidité de la structure et son adaptation au projet ;
– Les menuisiers poseurs, responsables de l’installation des 19 menuiseries MEO en pin naturel à l'intérieur et en RAL gris 2800 sablé à l'extérieur affichant un coefficient Uw de 1,3 W/m2.K ;
– Et, enfin, d’un conducteur de travaux, garant de la bonne coordination entre les équipes comme du respect du planning fixé avec la maîtrise d’ouvrage.
La réussite de cette construction LCA Construction Bois repose sur la mobilisation des différentes expertises de LCA Construction Bois tout au long du projet. © Julien Gazeau / LCA Construction Bois
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LCA Construction Bois a réalisé sa première maison individuelle dont la structure (murs et planchers) est entièrement en bois massif lamellé-croisé (CLT) à Saint-Hilaire-de-Riez (85). Focus sur ce chantier.