La totalité de l’enduit monocouche s’est décollé du mur et est tombé. L’ancienne publicité peinte est à nouveau perceptible. En raison de la présence de l’enduit initial, aucune infiltration d’eau ne peut affecter la maison. Mais la chute de l’enduit aurait pu blesser des personnes ou endommager des biens.
Le diagnostic. Manifestement l’ancienne peinture publicitaire n’a pas été décapée avec des moyens appropriées puisqu’elle réapparaît, bien qu’atténuée. Le décapage n’a été que superficiel et n’a pas éliminé les couches d’accrochage de la peinture. Le support n’a pas été mis à nu et le nouvel enduit n’a pu y pénétrer pour adhérer.
Ce qu’il aurait fallu faire. La norme NF P15-201-1-1 (DTU 26.1) Travaux d’enduits de mortiers impose de n’appliquer les enduits que sur des supports “propres, exempts d’efflorescences, de salpêtre, de plâtre, terre, peinture, produit de décoffrage ou tout produit pouvant nuire à l’adhérence de l’enduit”. Ici un simple décapage chimique ou thermique du support était insuffisant.
Pour éliminer la couche d’impression de la peinture, qui a pénétré dans le support, il aurait fallu procéder à un sablage du pignon avant de réaliser le nouvel enduit. Compte tenu de cela il aurait été plus économique de réaliser un revêtement type peinture ou revêtement plastique épais qu’un enduit à base de liant hydraulique.