Plus de huit personnes âgées de 18 à 29 ans sur dix (85%) estiment qu'il est difficile de trouver un logement pour un jeune aujourd'hui en France, selon une enquête CSA pour le réseau immobilier Guy Hoquet. Parmi eux, 26% jugent même "très difficile" de se loger pour les jeunes (contre 15% qui pensent que c'est "facile").
Cette difficulté est ressentie aussi fortement en Ile-de-France qu'en province - 85% contre 84% -et elle préoccupe encore davantage les jeunes vivant encore chez leurs parents: près de neuf sur dix (89%) expriment cette inquiétude au moment de chercher leur premier logement.
Chez ces jeunes, domine le sentiment de rencontrer davantage de difficultés que leurs parents au même âge, au moment de louer (70%) et a fortiori d'acheter (82%) un logement.
Et les deux tiers d'entre eux (67%) s'attendent à voir croître ces difficultés à l'avenir, tandis qu'un sur deux (48%) anticipe une hausse du prix des logements à l'achat dans les trois prochaines années.
De fait le budget accordé au logement exerce déjà une pression importante sur les finances des jeunes gens interrogés, puisqu'il représente 35% à 50% du revenu net mensuel d'environ quatre sondés sur dix (38%), contre 24% pour l'ensemble de la population.
Et près de quatre jeunes sur dix (et 54% des 18-20 ans) affirment ainsi rencontrer des difficultés pour payer leur loyer ou rembourser leur emprunt. Par ailleurs, plus de huit jeunes sur dix (83%) se disent insatisfaits à l'égard de l'action du gouvernement en matière de logement, contre 17% de satisfaits.
Seul un jeune sur cinq a déjà entendu parler de la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) récemment publiée au Journal Officiel, et dont certaines mesures comme l'encadrement des loyers ou la garantie universelle des loyers (GUL) entreront en vigueur progressivement, d'ici le 1er janvier 2016.
Interrogés sur l'utilité d'encadrer les loyers dans les zones où l'offre de logements est insuffisante, 60% jugent que cette mesure favorisera leur accès au logement.
Ils estiment aussi que pour améliorer celui-ci, le gouvernement devrait en priorité intervenir sur les prix (45%), donner des aides financières (43%), ou réquisitionner des logements vacants (37%). Ce sondage a été réalisé par internet en mars 2014, sur un échantillon national représentatif de 882 personnes âgées de 18 à 29 ans.
Autres raisons pour les bailleurs: 1) Diminutions des rendements locatifs: Avant la CSG-CRDS: 12 mois de loyer brut; Après: en moyenne 10,5 mois. Un mois de caution au lieu de deux, Assurance impayés... à payer ! 2) Maintien dans les lieux d'un locataire indélicat au nom de la protection sociale même si celui-ci est de mauvaise foi et n'a pas de difficultés financières. Ma mère de 85 ans en a fait les frais et avec sa petite retraite, mes frères et moi avons du l'aider. Le locataire indélicat a fini par partir de lui même au bout de trois ans d'impayés. Autant vous dire qu'elle revend le bien et ne veut plus entendre parler de locataire. Autant placer son argent dans une bonne assurance vie en euros pour un rendement quasi équivalent et sans les em****es. 3) Logements plus chers à construire (normes en pagaille dont RT 2012, parasismique, adaptés PMR, etc...) donc hausse mécanique des loyers sinon rendement sans intérêt. 4) Plus de loi de défiscalisation incitative (Cf loi Duflot !) Voilà pourquoi on construit de moins en moins de logements et que mécaniquement les loyers augmentent, l'offre et la demande étant déséquilibrées. Au fait la dernière: Suite à la mise en place de la loi ALUR: certains locataires disent à leur bailleur ne plus vouloir payer leur loyer puisque l'état va le leur garantir !! Moralité: Plus on règlemente, plus il faudra règlementer et plus on assiste les gens, plus il faudra les assister.
Ce n'est pas nouveau que ce soit difficile de se mettre chez soi, Vous avez oublié ? En 1978 j'ai pris un premier crédit maximum à 12% sur 30% de mes revenus. En 1983, j'ai pris un second crédit sur 30% de mes revenus au taux progressif de 14% + 2% tous les 2 ans, j'ai failli en crever avec nos socialistes qui ont supprimé l'indexation des salaires sur les prix, nos fameux socialistes protecteurs des salariés, vous croyez ? Donc pendant 15 ans plus une seule augmentation de salaire. Et puis quelques années plus tard les 35 heures ont fait de même toujours avec nos fameux socialistes, plus d'augmentations ... Rien n'a changé, ce fut dur, c'était dur, ça été dur, c'est toujours dur, ce sera dur mais avec des crédit à 2,15 % aujourd'hui au lieu de 12 à 18% à l'époque ... Ne nous plaignons pas mais la mémoire des gens se perd dans le temps messieurs les journalistes …
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La nouvelle loi qui garanti les loyers aux propriétaires a un effet supplémentaire dévastateur. Auparavant, une caution bancaire ou un garant crédible pouvait apporter à de jeunes gens une réelle garantie. Depuis la mise en application de la loi, les propriétaires ne veulent plus que l'assurance garantie de loyer. Or les assurances qui proposent ces assurances demandent des revenus 3 fois supérieurs aux loyers, un CDI (pas de période d'essai. Autrement dit, le parcours s'est compliqué malgré une bonne intention de départ. C'est le vrai parcours du combattant...