Une nouvelle voie doit être construite, à l'horizon 2030, à chacune des extrémités de cette ligne saturée et régulièrement paralysée par des incidents.
A l'ouest, une traversée souterraine de Marseille, comprenant une nouvelle gare souterraine au niveau de l'actuelle gare Saint-Charles, doit être construite, ainsi qu'une quatrième voie entre Marseille et Aubagne.
"Ces aménagements doivent permettre de désaturer le noeud ferroviaire marseillais avec un objectif de doublement des capacités ferroviaires régionales et une fiabilisation de l'exploitation", précise le secrétariat d'État dans un communiqué.
A l'est, une ligne nouvelle doit être créée, entre la future gare nouvelle Nice-Aéroport, et la ligne ferroviaire Cannes-Grasse. Elle devrait "proposer une boucle TER desservant l'ouest du département des Alpes-Maritimes.
Elle permettra l'accroissement des dessertes régionales notamment pour le pôle de Sophia-Antipolis et l'organisation de missions TER jusqu'à Monaco et Vintimille". Le tracé précis de ces voies doit être défini dans le courant de l'année 2016.
Les fuseaux de passage, qui sont l'étape précédente et déterminent, de façon plus large, la zone dans laquelle sera construite l'infrastructure, viennent d'être arrêtés. En décembre dernier, une troisième voie ferrée construite sur 8,6 kilomètres entre Cannes et Nice, avait été inaugurée.
Une ligne à grande vitesse (LGV Paca) devait voir le jour à l'horizon 2023 mais a été abandonnée par le gouvernement, sur la base des conclusions de la Commission "Mobilité 21" rendues en juillet 2013, pour cause de rigueur budgétaire.