Offre globale : quelles formes de groupement choisir ?

Offre globale : quelles formes de groupement choisir ?

Pour les artisans, plus question de passer à côté de l’offre globale. Dès lors comment s’organiser ? Voici à la loupe, trois formes de groupement qui vous permettront de travailler avec vos collègues.




 

GIE 

: créer un groupement d'intérêt économique ne revient pas à créer une entreprise, mais à permettre le développement d’entités existantes, en se regroupant pour faciliter ou développer leur activité économique, tout en conservant leur indépendance.

 

Avantages :

  • frais et formalisme de constitution réduits.
  • souplesse et liberté de fonctionnement.
  • pas de capital minimum.
  • possibilité de mettre en commun des moyens.

 

Inconvénients :

  • responsabilité solidaire et indéfinie des membres du GIE.
  • nécessité d'une coopération et donc d'une bonne entente entre membres.
  • conséquences fiscales importantes si transformation du GIE en une autre forme juridique.

 

SARL

 : La société à responsabilité limitée comme son nom l’indique, limite la responsabilité des associés. Moins risquée, l’artisan n’est engagé que sur son lot de travaux.

 

Avantages :

  • responsabilité des associés limitée aux apports.
  • structure évolutive facilitant le partenariat.
  • possibilité pour le dirigeant d'avoir la couverture sociale des salariés.

 

Inconvénients :

  • frais et formalisme de constitution.
  • formalisme de fonctionnement.

 

GME

 : le groupement momentané d’entreprises temporaire est un accord privé entre entreprises afin de s’organiser pour réaliser un marché. Cotraitantes, elles y accèdent  toutes en direct. Quand les entreprises sont conjointes avec le mandataire commun solidaire ou non, les travaux sont divisés en lots et chaque entreprise est engagée pour son lot. Dans le cas d’un GME solidaire, chacune est engagée pour la totalité du marché.

 

Avantages :

  • possibilité d’accéder à des marchés inenvisageables seul.
  • chaque entreprise peut être apporteur d’affaires.
  • un seul interlocuteur pour le maître d’ouvrage : le mandataire commun.


Inconvénients :

  • en cas de défaillance d’un cotraitant, le mandataire doit pallier cet inconvénient.
  • le mandataire commun doit respecter la convention signée, et la faire respecter.
  • le fonctionnement d’un GME nécessite un travail en amont.

 

Plus d’infos sur : www.apce.fr, www.capeb.fr

 

Source : batirama.com / S.L-H

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