Cette enquête a été réalisée à partir d'un échantillon de 1000 lecteurs abonnés au magazine. Les résultats vont apparaitre de grandes disparités selon les secteur géographiques, à l'instar des prix de l'immobilier.
Pour les immeubles dotés de tous les équipements et services (gardien, chauffage collectif, ascenseurs et espaces verts), il fallait compter, en moyenne, 41,82 euros le m2, soit 3.345,60 euros de charges pour un appartement de 80 m³.
Le Particulier affirme, dans un communiqué, que l'étude annuelle de l'Unis (Union des syndicats de l'immobilier), menée auprès de ses adhérents administrateurs de biens, "se distingue par une sous-évaluation inexplicable des niveaux de charges inférieurs de 30 à 45 %" à ses résultats et à ceux de l'Arc (associations des responsables de copropriétés).
C'est le chauffage qui coûte le plus cher (11,12 euros m2/an, soit 26,59% du budget total), suivi de près par les coûts de personnel, pour 8,25 euros m2/an (soit 19,73 % du budget global), puis les dépenses d'entretien des parties communes (6,21 euros m2/an, soit 14,84% du budget).
Les copropriétés parisiennes sont les plus chères : 53,53 euros/m2/an pour les copropriétés parisiennes dotées de tous les équipements et services, contre 50,74 euros/m2/an en petite couronne, 44,20 euros/m2/an en grande couronne et 34,50 euros/m2/an en Rhône-Alpes.
A la suite de cette enquête, Le Particulier lance une étiquette "charges de copropriétés", sur le modèle du diagnostic de performances énergétiques (DPE). Un simulateur sera en ligne à la parution du mensuel de novembre (www.leparticulier.fr), pour une évaluation personnalisée.
Il suffira d'intégrer le code postal, la superficie du lot en m³, le montant des charges annuelles et la typologie de la copropriété (ascenseur, gardien, espace vert, chauffage collectif), pour obtenir la note de son immeuble, comparé à l'ensemble des copropriétés de même type.
Cette étiquette, qui permet de visualiser instantanément le niveau de charges d'un immeuble, est destinée à alerter les futurs acquéreurs sur des charges trop conséquentes susceptibles de compromettre l'équilibre de leur budget et inciter les syndics à redoubler d'efforts pour réduire le montant des charges, indique Le Particulier.
Source : batirama.com / AFP