A la veille du scrutin, la FNTP "a souhaité interpeller les principaux candidats sur le rôle majeur que jouent les travaux publics dans l'activité économique et sociale des territoires", annonce-t-elle dans un communiqué.
Ses vingt fédérations régionales vont ainsi leur adresser un questionnaire sur "leurs priorités en matière d'investissement dans les infrastructures et les réseaux pour le mandat à venir", une enquête dont les résultats seront rendus publics au mois de mars, permettant à la FNTP "d'interpeller les élus directement".
"Entretien des routes, parkings, projets de transports en commun, énergies renouvelables, espaces verts, etc. les candidats aux élections municipales sont invités à préciser leurs projets pour la mandature à venir, ainsi que le degré d'importance qu'ils accordent au sujet, "prioritaire", "important" ou "secondaire".
Selon la FNTP, sur 100 euros de chiffre d'affaires des entreprises du secteur, les collectivités locales représentent 44 euros - dont 34 euros générés par les communes, 8 euros par les départements -, tandis qu'"un million d'euros investis dans les travaux publics génère 9 emplois".
Si une réforme des collectivités locales a été annoncée par le président de la République, "la situation financière saine de nombreuses collectivités, l'existence de nombreux projets et besoins urgents d'entretien de notre patrimoine d'infrastructures" justifient un maintien de leurs investissements, estime la FNTP.
La fédération redoute de voir baisser de 8% la commande en provenance des collectivités locales cette année.